Peut-être passé un peu inaperçu pendant la quinzaine de Cannes, La peau que j'habite ( La piel que habito) d'Almodovar est une réflexion sur l'identité et surtout cette culture émergente de la préservation du corps, de son ultra sécurisation et de l'obsession scientifique à lutter contre le vieillissement.
Parodie grinçante de la chirurgie plastique, le film d'Almodovar raconte comment un chirurgien esthétique en vient à cultiver de la peau de cochon pour restaurer et en même protéger le visage de sa femme meurtri par un accident.
On limite souvent l'avis consacré à cette forme de chirurgie à un besoin de se sentir plus belle ( beau) et en confiance, à un débat sur les alternatives au coût de la pratique en France qui légitime l'existence d'une chirurgie esthetique Tunisie moins chère mais la question grave du refus de son identité n'est jamais posée.
C'est ce que fait le film du réalisateur espagnol, dont voici ici la bande annonce :
L'esthétique des super héros m'a toujours fasciné. Normal aussi qu'elle donne lieu aux meilleures inspirations typographiques et autres. Les personnages nous parlent de suite, et notre identification à cette sorte de perfection qu'ils représentent ont toujours du succès.
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